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    Stance automatique à l'enfant.






    Entends plus près

    Mon séjour fabuleux s'est vidé

    Entends comme je
    Résonne il s' enfuit
    Le mécanisme gronde   tu es
    Ce
    Qu'il me reste
    À te conter



    Laisse la fenêtre close
    Le jardin entrerait



    Promets de ne pas t'éloigner et
    Quand je me serai éteint s'il te plaît joue encore sur mon corps

    En souvenir de notre temps.

    ( Puis incompréhensible,
    Le langage comme rayé).





     
     
     
     
     
     
     
     

    « Notre forêt approche, dit Fouquet. » A.B





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  • Cet hiver dans le coffre électronique d'un site de ventes aux enchères, une photographie. Dès son apparition, elle me dévisagea depuis son mur de papier. Je suis parvenu à acheter cette photographie à un vendeur collectionneur berlinois, Wolfram Harmuth dit Wolfchris. Titrée « vintage photo amazing beautiful girl with flowers ».
    Une très jeune fille en costume marin, un collier et dans une de ses mains, des fleurs. Une annotation au dos indique une date, le 7 février 1918.


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  • Une semaine plus tard, dans l'oisiveté d'une soirée, je découvre que Wolfchris que j'ai inscrit selon les usages, en vendeur préféré, met en vente une autre série d'images. Parmi lesquelles apparaît à l'écran, un sortilège : « 1920 Photo post card beautiful girl with luge bow ».Une jeune femme se tient contre un haut siège dont le dossier est brodé de fleurs stylisées. Ses cheveux sont attachés par un large ruban digne d'Alice Liddell. Wolfram Harmuth depuis son ordinateur berlinois injecte des sensations indicibles : c'est elle qui réapparaît quelques années passées, une main baguée appuyée sur l'accotoir verni. Le visage, les mêmes mains. Et la permanence de la fleur dans les deux photographies.





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  • « Ostern 1971 color photo snapshot older woman in strange mask ». C'est un soir distant de plusieurs semaines, que cette photographie en couleur vint à moi, envoyée par Wolfchris, messager des êtres éteints. Dans sa livraison iconographique nocturne, le correspondant berlinois a déposé sur ses pages virtuelles, cette femme masquée.
    J'ai poussé un cri dans la pièce. J'étais face à une lueur revenante cachée comme un chat dans la pénombre !
    Dans la soirée même, j'ai écrit à Wolfram Harmuth, lui faisant part de ma stupéfaction.
    Cette troisième image, sans preuve réelle, me paraissait être la jeune fille/femme aux fleurs.
    La réponse de Wolfchris m'attendait le lendemain, à la nuit. Il était surpris de ma requête, il était intrigué par ma formulation, et me répondit en anglais que ces photographies venaient de lots épars et concluait par un « pourquoi pas ? ».
    Ses yeux absents et ses mains n'apparaissent que tronqués dans le cadre de la prise de vue. La floraison maintenant occupe le mur à l'arrière-plan. Un collier a refait surface.


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  • Notes .

    Wolfchris n'a pas répondu à mon dernier message , posté en allemand, écrit par Heidi Weiler, amie de la forêt noire, vivant à Lyon.
    Heidi Weiler nous livre des informations basées sur ses propres recherches et son observation des trois images : concernant la première image, une phrase est écrite au dos. « En amical souvenir à ta sœur », la traduction est littérale. « Elle veut que sa sœur se souvienne d'elle avec cette photo » m'écrit Heidi. La jeune fille, poursuit Heidi, est certainement au jour de sa confirmation, elle porte un anneau, (découvert avec une loupe), et tient une branche de jasmin. La localisation, tout au moins des deux premières images, proviendrait de Rüte, « petit village de l'Appenzell sans autre homonyme dans le monde. »



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